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Le stress : Quand on croit gérer, mais que notre corps nous envoie un avertissement…

Coralie - Osmose

Dans un monde où tout va toujours plus vite, où la charge mentale est omniprésente, où les attentes (des autres et de nous-mêmes) ne cessent d’augmenter, nous avons appris à tenir bon.


Fatigué(e) ? On boit un café. Surmené(e) ? On respire un grand coup et on continue. Un imprévu ? On s’adapte.


Tout semble sous contrôle… jusqu’au jour où notre corps nous arrête brutalement.


Pourquoi ? Parce que le stress ne nous frappe pas d’un seul coup. Il s’installe progressivement, nous laissant croire que nous gérons. Jusqu’à l’effondrement.


Ce mécanisme a un nom : le Syndrome Général d’Adaptation (SGA), décrit par Hans Selye. Il se déroule en trois phases, et comprendre ce processus peut nous éviter bien des déconvenues.


Phase 1 : L’alarme – Le corps mobilise ses ressources


Le stress surgit. Une urgence au travail, un problème familial, un imprévu qui chamboule nos plans… Notre corps active son mode "survie".


Que se passe-t-il ?


  • Le cœur bat plus vite.

  • L’adrénaline monte, boostant notre énergie.

  • Nos sens sont en alerte.



💡 Exemple concret :

Tu as un dossier à rendre en urgence. Ton cerveau est en pleine ébullition, tes idées fusent, tu travailles rapidement. Tu ressens même un pic d’énergie.


💭 Ce que l’on se dit à ce moment-là ?

"Ok, c’est intense, mais ça va, je gère."


⚠️ Ce qui est trompeur ?

Le stress peut être bénéfique à court terme. Il nous permet d’être réactifs. Mais si cette phase dure trop longtemps, notre corps entre dans l’étape suivante…


Phase 2 : La résistance – On s’adapte… à nos dépens




Si le stress continue, notre corps met en place des stratégies d’adaptation. On ne se sent plus en "crise", mais on commence à puiser dans nos réserves.




Que se passe-t-il ?


  • L’énergie reste haute, mais nous forçons la machine.

  • Le sommeil devient plus léger ou agité.

  • Des douleurs ou tensions musculaires apparaissent.

  • Notre patience diminue, l’irritabilité s’installe.


💡 Exemple concret :

Les journées s’enchaînent. Trop de travail, trop de responsabilités… mais tu continues. Tu ressens bien la fatigue, quelques douleurs… mais tu te dis "ça va passer".


💭 Ce que l’on se dit à ce moment-là ?

"C’est un mauvais moment à passer, après ça ira mieux."


⚠️ Ce qui est trompeur ?

C’est LA phase la plus dangereuse. On tient, on tient, jusqu’au moment où l’effondrement devient inévitable…


Phase 3 : L’épuisement – Le corps ne suit plus


Nous avons puisé dans toutes nos ressources, et notre organisme ne peut plus compenser.


Que se passe-t-il ?


  • La fatigue devient écrasante.

  • Les émotions sont démultipliées (irritabilité, tristesse, anxiété…).

  • Des douleurs chroniques apparaissent.

  • Le système immunitaire s’affaiblit (on tombe malade plus souvent).

  • La motivation s’effondre.



💡 Exemple concret :

Un matin, impossible de te lever. Ton corps refuse. Tu es vidé(e), physiquement et mentalement. Le burn-out pointe le bout de son nez.


💭 Ce que l’on se dit à ce moment-là ?

"Je ne comprends pas… J’allais bien il y a encore quelques semaines."


⚠️ Ce qui est trompeur ?

Le corps envoie des signaux depuis des semaines, voire des mois. Mais quand on ignore les alertes, il finit par s’arrêter de lui-même.


Comment éviter d’en arriver là ?


Le piège du stress, c’est qu’il s’installe sans bruit. Il nous donne l’illusion que nous gérons… jusqu’au point de rupture.


Alors, comment sortir de ce cercle vicieux avant qu’il ne soit trop tard ?


✅ 1. Écouter son corps

Fatigue persistante, douleurs, sommeil agité ? Ce ne sont pas des détails, mais des signaux d’alerte.


✅ 2. Apprendre à dire non

Ce n’est pas un luxe, mais une nécessité. Fixer ses limites, c’est préserver son énergie.


✅ 3. Prendre du recul régulièrement

Le stress qui dure use. Faire des pauses, respirer, déconnecter… c’est un investissement pour éviter l’effondrement.





Conclusion : Ton corps t’envoie des messages… Écoute-les !


Beaucoup de personnes restent bloquées en phase de résistance, persuadées qu’elles tiennent bon.


Mais ce n’est pas une question de volonté. Notre corps n’est pas une machine, et si nous l’ignorons trop longtemps, il nous arrête, de force.


💡 N’attends pas d’être à bout pour t’écouter.


✨ Ton bien-être mérite mieux qu’un dernier avertissement. ✨


💬 Et toi, as-tu déjà ressenti ces signes sans y prêter attention ? Partage ton expérience en commentaire.

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